L'ALOE VERA : la plante aux 1000 vertus
L'Aloe vera, la plante miracle médicinale
L’Aloe vera est connu depuis des millénaires pour ses multiples vertus et sa richesse en composants actifs. Plus de 250 constituants d’intérêt ont été identifiés, dont des vitamines (A, B, C et E), des minéraux (zinc, cuivre et fer), des sucres (glucose,mannose et cellulose), des lipides et des glycoprotéines.
De nombreuses études ont démontré l’efficacité de cette merveille botanique, aussi bien en utilisation interne qu’externe.
En application topique, l’Aloe vera possède un fort pouvoir hydratant, et facilite la cicatrisation. Il contribue au renouvellement de la peau par son action sur la prolifération des kéranocytes et la synthèse du collagène de type I. De plus, il hydrate, apaise et régénère l’épiderme.
En utilisation interne, l’Aloe vera constitue un excellent complément alimentaire du fait de sa richesse en molécules anti-oxydantes. Il contribue à renforcer les défenses naturelles de l’organisme, et a un effet bénéfique en cas de fatigue physique et psychique.
L’Aloès : un usage universel
On retrouve les premières traces de l’usage thérapeutique de l’Aloès sur des tablettes d’argile gravées en caractères cunéiformes remontant au 3e millénaire avant J.C. (env. 5 000 ans), découvertes en 1948 dans les ruines de Nippur.
L’Aloès était décrit comme « Remède d’harmonie »
Le Pen T’sao, l’un des premiers ouvrages sur les plantes médicinales, qui date également du 3e millénaire avant J.C. (env. 4 700 ans), et surtout l’illustre Li Che Tchen, qui a révisé ce traité au XVIe siècle, classe l’Aloès parmi les plantes aux vertus thérapeutiques majeures sous l’appellation de « Remède d’harmonie » et la considère comme la plante spécifique du traitement des brûlures et des affections de la peau.
Civilisation Mésopotamienne:
Les Chevaliers du Temple avaient coutume de boire un mélange de vin de palme, de pulpe d’Aloès et de chanvre, qu’ils appelaient « L’élixir de jouvence ».
L’Aloès apparaît encore sur des tablettes d’argile gravées en caractères cunéiformes, remontant au 2e millénaire avant J.C. (env. 4 000 ans), découvertes dans les ruines de l’antique Elba en 1973.
Civilisation Égyptienne:
Les anciens égyptiens vénéraient l’Aloès, qu’ils appelaient « Plante de l’immortalité ». Les pharaons le considéraient comme un « Élixir de longue vie ».
Le plus ancien document de la médecine égyptienne parvint jusqu’à nous, avec le fameux papyrus d’Ebers (nom de celui qui l’a déchiffré après sa découverte dans les ruines de Louksor), écrit à Thèbes au cours du 2e millénaire avant J.C. (env. 3 500 ans). Cet ouvrage qui a pour titre « Livre de préparation de médicaments pour toutes les parties du corps humain », reproduit en signes hiéroglyphes de nombreuses formulations à base d’Aloès.
Civilisation Arabe
Les bédouins et les guerriers touaregs du Sahara connaissent depuis la plus haute antiquité les vertus de l’Aloès qu’ils appellent « Lys du désert ».
Dès le 6e siècle avant J.C., la civilisation arable fut l’une des premières à produire des extraits commerciaux d’Aloès à base de sève et pulpe mélangées. Ces extraits résineux, qui servaient surtout de laxatif, mais aussi à bien d’autres usages internes et externes, ont largement contribué à la diffusion de l’Aloès dans de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Asie.
Civilisation Indienne:
Les hindous croyaient que l’Aloès poussait dans le jardin d’Eden, ils l’appelaient « Le guérisseur silencieux ». Les médecins de la Chine antique l’avaient baptisé « Remède harmonique ».
L’Aloès figure en bonne place parmi les plantes majeures citées dans les textes fondamentaux de l’hindouisme, l’Atharvaveda, consacrés aux plantes et aux préparations secrètes, destinées à soigner toutes sortes de maladies, sous l’appellation de « Guérisseur silencieux ».
Civilisation Gréco-Romaine:
« Médecine divine » par les grecs et romains.
Hippocrate (le père fondateur de notre médecine occidentale), Aristote, Celsus (auteur de De arte medica), Dioscoride (auteur de De materia medica : « Le grand herbier »), Pline l’Ancien (qui confirma les découvertes de Dioscoride dans son Histoire naturelle), et bien d’autres illustres médecins ou savants de l’Antiquité, signalent tous l’intérêt de l’Aloès comme laxatif, coagulant du sang, pour soigner les contusions, les blessures et les gerçures, pour traiter les furoncles et les affections oculaires, pour soulager les ulcères génitaux, pour arrêter la chute des cheveux, pour embellir la peau, etc.
Civilisation Amérindienne:
Les mayas du Yucatan ont utilisé la plante pendant des siècles. Les jivaros l’avaient surnommé « Le médecin du ciel ». Les indiens Séminoles croyaient en son pouvoir régénérateur, nommé « La fontaine de jouvence ».
L’Aloès était, avec l’Agave, l’une des 16 plantes sacrées des amérindiens. Les jeunes indiennes enduisaient leur visage de jus d’Aloès pour attirer les garçons. Avant de partir à la chasse ou à la guerre, les guerriers frottaient leur corps de sa pulpe. Pour les mazahuas, l’Aloès était la plante magique par excellence.
Une curieuse tradition indienne affirmait que si le pulque (vin de l’Agave) rend fou, le vin d’Aloès guérit de la folie.
Civilisation Européenne:
Christophe Colomb l’a appelé « Le docteur en pot ».
Au Moyen-âge et pendant la Renaissance, les usages de l’Aloès médicinal se répandirent dans le monde. Du fait que la plante poussait sous des climats chauds, les européens du nord n’y entendaient rien, alors qu’en Espagne, au Portugal et en Italie où elle était abondante, les gens lui accordaient beaucoup de considération.
On peut en effet comprendre que dans ces régions où la plante ne pousse pas, il s’avérait apparemment impossible, en l’absence de feuilles fraîches, de reproduire les propriétés de l’Aloès, que l’on pensait magiques ; d’où une perte de confiance…
Les années passant, les gens se sont convaincus que les stupéfiantes propriétés de guérison dont ils avaient entendu parler, appartenaient plus au folklore et au mythe qu’à la réalité.
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